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Êtes vous dépendant(e) affectif ? Faites le test !
L’amour n’a pas de définition précise. Aimer est un mot auquel vous donnez tout votre sens. Vous pouvez vous sentir libre, heureux lorsque vous êtes en couple mais vous pouvez aussi vous sentir dépendant de l’autre.
Cette dépendance affective peut aussi amener votre couple à la rupture sentimentale si elle devient extrême.
Votre partenaire peut très vite se sentir étouffé, oppressé et peut avoir beaucoup de pression. La dépendance affective n’est pas une maladie incurable.
On peut y remédier. Cette dépendance affective découle de plusieurs facteurs. En effet, il y a des profils plus sujets à cela.
Les personnes qui manquent d’estime de soi et qui ont besoin du regard extérieur pour se sentir valorisées. En général, les dépendants affectifs donnent bien plus qu’ils ne reçoivent, c’est un besoin vital et une source d’épanouissement.
L’idée de pouvoir être abandonnés les terrorise et ils se raccrochent donc à leur partenaire qui inspire la confiance et la sécurité.
Je vous propose de faire le test pour savoir si oui ou non vous êtes dépendant affectif. Choisissez oui si vous êtes d’accord et non si vous n’êtes pas d’accord.
Dans le cas d’une rupture amoureuse liée à cette dépendance affective, il est quand même possible d’envisager de récupérer son ex.
Vous prenez toutes vos décisions en fonction de votre partenaire :
- Oui
- Non
C’est plus fort que vous, vous avez besoin de lui envoyer plusieurs messages dans la journée ?
- Oui
- Non
Si votre partenaire sort avec des amis sans vous, cela vous rend malade ?
- Oui
- Non
Si votre partenaire devait mettre fin à votre relation, vous pensez que vous ne pourrez jamais surmonter cela ?
- Oui
- Non
Vous avez souvent peur que votre partenaire parte si vous vous opposez à lui /elle ?
- Oui
- Non
Il n’y que lorsque vous êtes ensemble que vous vous sentez bien ?
- Oui
- Non
Vous ne supportez pas qu’il/elle puisse être regardé(e) par quelqu’un d’autre ?
- Oui
- Non
Vous avez tout le temps besoin de savoir ou il/elle est, avec qui et ce qu’il/elle fait ?
- Oui
- Non
Votre partenaire est tout pour vous ?
- Oui
- Non
S’il/elle rencontre des contrariétés, vous êtes aussi contrarié(e) que lui /elle ?
- Oui
- Non
Passer un week-end sans lui/elle est inimaginable ?
- Oui
- Non
Vous êtes prêt à tout faire pour le /la satisfaire ?
- Oui
- Non
Si une amie vous dit du mal de votre partenaire, vous n’écoutez pas et préférez couper les ponts ?
- Oui
- Non
Lorsqu’il/elle est dur avec vous, vous laissez passer sans rien dire ?
- Oui
- Non
Vous êtes capable d’attendre des heures à rien faire en attendant qu’il /elle vous rejoigne ou réponde à un message ?
- Oui
- Non
Des amis vous proposent une sortie entre filles ou entre garçons alors que vous avez « peut-être » la possibilité de votre partenaire à la place, vous refusez sans réfléchir au risque de rester seul(e) ?
- Oui
- Non
Vous n’avez pas vraiment d’ univers personnel car vous souhaitez tout partager avec votre partenaire ?
- Oui
- Non
Une majorité de OUI : Pas de doute possible, vous dépendez complètement de votre moitié
Vous considérez votre partenaire comme l’une des priorités de votre vie. Impossible pour vous d’imaginer un instant que cette relation amoureuse peut découler sur une séparation du couple.
Votre partenaire représente tout pour vous, il est votre poumon, votre oxygène. Vous arrivez à certains moments à prendre sur vous lorsque quelque chose vous déplaît mais certains de vos comportements sont incontrôlables :
vous êtes de tendance jaloux / jalouse, vous avez le besoin permanent de tout savoir de ses moindres faits et gestes et si jamais il/elle se permettait de sortir sans vous, c’est douloureux parce que l’idée qu’il/elle puisse s’amuser sans vous est difficile.
Ce comportement qui peut être interprété comme une belle preuve d’amour peut compromettre la pérennité de votre relation sentimentale.
Même si votre partenaire vous aime aussi, il peut étouffer à cause de votre comportement.
Accepter que l’on puisse être heureux sans vous l’espace d’une soirée ne veut pas dire que l’on ne vous aime pas.
Comprendre qu’un couple c’est être deux personnes avec leurs univers respectifs qui « en plus » ont un univers commun c’est s’assurer une tolérance et une confiance particulière au sein de son couple.
Une majorité de NON : Vous êtes amoureux mais vous êtes raisonnable
Sauvé, vous n’êtes pas quelqu’un de dépendant affectif. Vous êtes amoureux votre partenaire mais vous faites en sorte de ne pas être dans l’excès.
Souvent, vous savez démontrer votre amour par vos actes plutôt que par vos paroles.
Il est important pour vous de préserver votre univers personnel parce que cela reste votre source d’épanouissement.
À l’inverse du dépendant affectif, vous ne ressentez pas le besoin d’être collé à votre moitié H24 tout en sachant apprécier les moments à deux. Vous avez compris que pour que le couple s’épanouisse, vous devez d’abord vous épanouir personnellement.
La dépendance affective amène souvent une image faussée de la relation sentimentale.
Si vous faites partie de ces cas, rassurez-vous vous n’êtes pas dans une impasse, au contraire.
Il y a des exercices à mettre en pratique au quotidien pour vous aider à sortir de ce cercle vicieux et à préserver votre couple. En bref, si vous êtes motivée et que vous l’envie de guérir de cette dépendance affective vous avez toutes les chances d’en sortir.
Dépendance affective, le principe d’aimer dans la fusion
Dans cet article, je vous explique ce qu’est le principe « d’aimer dans la fusion ». Il y a bien sûr différents degrés mais c’est une chose qui peut amener plusieurs difficultés dans votre couple.
Je vais donc vous expliquer le mode de fonctionnement de votre partenaire ainsi que le votre et des astuces pour y remédier pour vous aider à sauver votre couple.
En psychanalyse, aimer dans la fusion signifie que vous avez l’impression que tout dépend de votre partenaire.
Je vous donne un exemple très simple : Monsieur rentre du travail un peu excédé de sa journée, et sa partenaire qui est dans le fonctionnement d’aimer dans la fusion, va tout de suite penser que c’est à cause d’elle, que la mauvaise humeur de monsieur ne dépend que d’elle et qu’il y a un forcément un problème lié à elle, au couple.
De là, madame adopte un comportement « oppressant » en le questionnant « qu’est ce qu’il y ? Qu’est ce qu’il ne va pas ? Est-ce que j’ai fait quelque chose de travers ?…. ».
Cette attitude est très pesante pour monsieur qui sait pertinemment que ce n’est pas de la faute de madame mais que c’est tout simplement la journée qui a été difficile
Pour vous aider à mieux comprendre, je vous fais le parallèle avec une autre situation :
Je suis maman d’une petite Laura que j’aime beaucoup. Nous avons pour habitude de jouer tous les soirs, durant le repas, au jeu du « ni oui ni non ». Je me prête au jeu volontiers sauf un soir parce que je rentre du travail fatiguée, énervée car plusieurs soucis se sont enchaînés, Je refuse donc de jouer avec ma fille, je suis énervée, agacée et je lui fait comprendre. Est-ce qu’à ce moment là, selon vous, j’aime moins ma fille parce que j’ai refusé de jouer avec elle ?
Evidemment et heureusement, cela n’a rien à voir. Ce n’est pas parce que je n’ai pas voulu jouer que j’aime moins ma fille. C’est simplement que ma journée à été compliquée, et que je ne suis pas disposée à jouer avec elle.
Dans le sentimental, c’est exactement la même chose.
Il faut comprendre que lorsque vous êtes face à une situation que vous ne maîtrisez pas, comme votre partenaire qui rentre fermé, énervé, vous pouvez verbaliser, certes mais sans insister : « Il y a quelque chose qui ne va pas ? Tu veux en parler ? ».
Mais n’insistez pas à vouloir gratter des informations si votre partenaire ne veut pas vous les donner. Partez du principe que votre partenaire est adulte et que s’il veut en parler, il en parlera. Le sujet est donc clos, vous retournez à vos occupations.
Dans le cas ou vous avez l’impression que le problème est que votre partenaire est plutôt lunatique, parce qu’un jour il rentre plein de tendresse et un autre au contraire, énervé, il y a des astuces !!!
Vous devez verbaliser sans hésitation en lui expliquant que vous vous êtes rendu compte qu’il était un peu lunatique, pas linéaire dans sa façon de faire avec vous.
Proposez-lui de faire l’effort d’arrêter de le questionner dès que vous voyez que ça ne va pas mais en contrepartie, il devra verbaliser de lui-même ce qui ne va pas.
De cette manière, vous ne serez plus stressé(e) lorsque votre partenaire rentre et que quelque chose ne va pas, et lui de son côté, ne sera plus oppressé par plusieurs questions sur son état.
Pour résumer, en appliquant mes astuces, vous pourrez vous rendre compte que les situations seront mieux vécues des deux côtés.
En revanche, il y a plusieurs degrés qui peuvent, pour certains, relever d’une pathologie.
Dites vous que « non, nos chéri(e)s ne dépendent pas que de nous et que nous avons tous nos moments et nos univers ».
Je le reconnais dans cet article. Ma dépendance m’a valu 2 échecs. Ce que vous expliquez est très précis. n’est dur de faire autrement mais explique comme ca, ca a l’air faisable. Merci
La bonne nouvelle c’est que si on veut on peut s’en guérir. C’est possible d’avoir un rendez vous avec vous ?
Bonjour Emmanuelle, vous pouvez me contacter pour un rendez vous, vous trouverez le numéro de téléphone sur le site ou faire une demande de contact directement sur ce lien https://www.love-consulting.fr/consultations-et-tarifs/
Merci et à bientôt.
La dépendance est souvent dur à vivre pour les 2 personnes du couples. Et on oublie trop souvent de parler de l’autre personne qui vie avec la personne dépendance. Donc, c’est chouette que cet article en fasse réfèrence.
Alexandre, merci pour votre commentaire. Il est vrai que souvent lorsque la dépendance affective est évoquée, on parle trop peu des conséquences qu’elle peut avoir sur le partenaire. Je me rends compte qu’elle laisse beaucoup de séquelles pour celui qui la subit. C’est un problématique qui, selon moi doit être traitée des deux côtés.